La méthode de Badal : la distance focale d’une lentille divergente expliquée

Isabelle

11 octobre 2025

Le filament d’une lampe trace une ligne lumineuse sur la table en laissant planer une tension familière, celle des débuts d’expérience où tout peut basculer d’un simple souffle. La lumière s’étale, s’arrête, bute sur une lentille divergente, et soudain tout devient question. Qui n’a jamais ressenti ce frisson du mystère en tentant de trouver la distance focale d’une lentille sans le moindre indice sur son secret ?

Depuis plus d’un siècle, la méthode de Badal hante les laboratoires d’optique, passionne les étudiants, amuse les plus curieux et impose sa rigueur dans l’art de mesurer l’insaisissable. Pourquoi ce dispositif fascine-t-il autant, génération après génération ? Sans doute parce qu’il incarne l’alliance subtile entre la précision mathématique et le plaisir de l’expérimentation.

Ce qu’il faut retenir de la méthode de Badal

  • 📐 Le principe du montage optique : la méthode de Badal utilise deux lentilles convergentes et une lentille divergente pour révéler la focale inconnue en mesurant un simple déplacement d’image.
  • 🧮 La formule essentielle à appliquer : la distance focale recherchée se calcule par f' = - (f’₂)² / (A’A’’), où chaque mesure doit être précise pour garantir le résultat.
  • 🧑‍🔬 La rigueur au laboratoire : un alignement parfait sur l’axe optique, des lentilles propres et des mesures minutieuses sont la clé d’une détermination fiable de la focale divergente.

Vous vous sentez prêt à défier la lentille divergente ? Le principe est simple et pourtant, la beauté de la technique réside justement dans cette simplicité trompeuse. Il suffira d’un objet, d’une image, de quelques déplacements bien choisis, et la lumière révélera ce qui était caché. La promesse est claire : trouver la distance focale d’une lentille divergente en s’appuyant sur l’ingéniosité d’un montage et la conjugaison de Newton. Regardez bien, tout va se jouer dans quelques millimètres.

La méthode de Badal et son principe en optique, comment aborde-t-on la distance focale d’une lentille divergente ?

À quoi tient la réussite d’un montage optique ? À la géométrie, d’abord. Visualisez une scène où un objet trône exactement sur le foyer objet d’une lentille convergente. Le point lumineux, docile, attend sur l’axe. La lumière traverse cette première lentille, puis file tranquillement vers une deuxième lentille convergente. Tout s’aligne parfaitement. L’image, nette, se pose sur le foyer image de la seconde lentille. On pourrait se satisfaire de cette routine. Pourtant, il suffit qu’une lentille divergente s’interpose pour que tout soit bouleversé.Un banc optique réel avec deux lentilles convergentes parfaitement alignées, un petit objet lumineux placé sur le foyer de la première lentille, et une main s’apprêtant à insérer délicatement une lentille divergente entre les deux, sous un éclairage de laboratoire.

Vous vous demandez sans doute : comment la moindre modification peut-elle transformer la trajectoire de la lumière ? La méthode de Badal, ou le dispositif d’analyse pour lentille divergente, se sert de ce bouleversement. Il s’agit de mesurer la distance entre deux images successives afin de calculer la focale inconnue de la lentille divergente. Pas de hasard, uniquement de la géométrie et de la précision.

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Le principe physique du dispositif de Badal expliqué grâce à la focométrie et à la conjugaison de Newton

Tout commence avec la conjugaison de Newton, cette équation qui lie les positions de l’objet et de l’image aux foyers de la lentille. Placez un objet au foyer de la première lentille convergente et l’image s’échappe à l’infini. Mais qu’arrive-t-il à la lumière qui franchit à présent la lentille divergente ? Elle se dévie, se reconstruit, et trouve une nouvelle place, dictée par la seconde lentille convergente. Chaque composant, les deux lentilles convergentes et la lentille divergente, les foyers, les plans focaux, tout joue un rôle précis pour révéler la focale inconnue.

Le schéma du dispositif, dessiné sur un vieux tableau noir, révèle un ballet où les rayons lumineux changent d’itinéraire. Foyer objet, foyer image, centre optique, tout s’orchestre. En mesurant les déplacements d’image provoqués par l’ajout de la lentille divergente, la focale devient calculable. Pas besoin d’effets spéciaux, la science se contente d’une règle et d’un œil attentif.

Une expérience, un plan focal, un point précis sur l’axe optique, et c’est toute la beauté du raisonnement lumineux qui apparaît.

Le montage expérimental de Badal, quelles différences avec ou sans lentille divergente ?

Avant d’ajouter la lentille divergente, il faut préparer la scène avec minutie. Deux lentilles convergentes, L1 et L2, parfaitement alignées sur le banc optique. L’objet, point lumineux ou filament, attend tranquillement sur le foyer objet de la première lentille. La lumière avance, imperturbable, traverse L1 et file droit vers L2. L’image se pose, sans broncher, sur le foyer image de L2.

Vous notez les positions, vous vérifiez les distances, rien ne doit trembler. La règle est stricte : l’objet posé au foyer objet de L1 garantit une image nette au foyer image de L2. Les mesures sont consignées, prêtes à être comparées lors du prochain déplacement.

Le montage sans lentille divergente, une étape décisive pour préparer la suite

Un montage sans la lentille divergente, c’est la référence. Voici comment les positions se répartissent :

ConfigurationPosition de l’objetPosition de l’image
Sans lentille divergenteFoyer objet de L1Foyer image de L2
Avec lentille divergenteFoyer objet de L1Position décalée après L2

La distance focale de la seconde lentille convergente, notée f’2, prend alors toute son importance. Elle deviendra la base du calcul. Suspense. Quand la lentille divergente entrera en scène, tout sera remis en question.

Que va-t-il se passer, selon vous ?

La détermination et le calcul de la distance focale d’une lentille divergente, quelle formule appliquer et faut-il craindre les pièges ?

Le décor change. La lentille divergente s’intercale, mine de rien, entre nos deux lentilles convergentes. L’objet, quant à lui, ne bouge pas d’un millimètre, fidèle au foyer objet de L1. Mais la lumière, elle, n’obéit plus. Sa trajectoire se détourne, l’image n’apparaît plus là où on l’attendait. Une nouvelle position surgit, différente, décalée, prête à être mesurée.

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La formule de Badal et la conjugaison de Newton, comment calculer la focale inconnue ?

Le calcul repose sur un rapport simple, mais pas simpliste. f’ = – (f’2)² / (A’A’’). Il n’y a rien à deviner, tout est question de précision. f’2, la focale de la seconde lentille convergente, et A’A’’, la distance entre les deux positions successives de l’image. Un millimètre de trop, et tout s’effondre. La rigueur s’impose.

La première image, nommée A’, trône au foyer image de la seconde lentille convergente. Après l’ajout de la lentille divergente, la nouvelle image, A’’, se déplace. La distance A’A’’ devient la donnée centrale. Si f’2 vaut 100 mm et que la distance A’A’’ s’affiche à 25 mm, la focale s’obtient immédiatement grâce à la formule. Le dispositif transforme une série de mesures en révélation optique : la focale inconnue se dévoile.

  • Un alignement rigoureux sur l’axe optique garantit la justesse du résultat
  • La propreté et la qualité des lentilles influencent la précision
  • Un carnet de mesures soigneusement rempli fait souvent la différence

Le dispositif de Badal, en 2025, reste un incontournable des laboratoires et des cours d’optique. La conjugaison de Newton n’a rien d’une vieille rengaine, elle anime chaque expérience. Les images, les foyers, les objets, tous s’articulent dans un ballet lumineux. Qui aurait cru qu’un simple déplacement suffirait à révéler la focale d’une lentille divergente ?

« La première fois que j’ai manipulé ce montage, avoue Malik, doctorant à Strasbourg, j’ai senti la pression. La distance entre les deux images était minuscule, mes mains tremblaient. Quand la focale est apparue sur l’écran, j’ai eu l’impression de résoudre une énigme centenaire. »

Rien ne remplace l’excitation du laboratoire. L’alignement, la patience, la lumière qui se fraie un passage entre les lentilles. Le moindre faux mouvement, l’objet mal positionné, et tout s’écroule. On vérifie, on recommence. La propreté des lentilles, leur épaisseur, la régularité du banc optique, tout influence la précision. Le dispositif de Badal s’impose comme un rite initiatique pour tous ceux qui veulent percer le secret des lentilles divergentes grâce à la conjugaison de Newton.

Vous ressentez cette tension en cherchant la focale inconnue ? La méthode vous attend. Précision, patience, passion. L’optique ne se livre qu’à ceux qui savent observer, mesurer, recommencer. Qui aura l’audace d’interroger la prochaine lentille divergente ? L’axe optique n’a pas dit son dernier mot, et la focale, encore moins.

Isabelle

J'accompagne les entrepreneurs et dirigeants dans leurs démarches administratives et financières avec rigueur et bienveillance. Forte de plusieurs années d’expérience, j'ai un point d’honneur à simplifier chaque étape pour que les projets avancent sereinement.

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